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Mots clés : Directive, médicament, CHSLD   L’administration des médicaments aux usagers en CHSLD se doit d’être sécuritaire et conforme aux normes lois et règlements qui régissent cette activité de soins. Les ordres professionnels des infirmières (OIIQ) et des infirmières auxiliaires (OIIAQ) ont développé des documents cliniques (norme, guide, etc.) pour soutenir leurs membres dans l’application de l’activité de distribuer les médicaments (Ex. : Norme d’exercice « Administration sécuritaire des médicaments », OIIQ; L’exercice de l’infirmière auxiliaire en CHSLD, OIIAQ). L’accomplissement de cette activité de soins et de traitements exige une collaboration étroite entre l’infirmière, l’infirmière auxiliaire et le préposé aux bénéficiaires pour que celle-ci soit sécuritaire pour les usagers. Des principes directeurs viennent soutenir certaines de nos réflexions quant à une pleine occupation du champ d’exercice par l’infirmière et l’infirmière auxiliaire, ainsi que pour une contribution optimale des préposés à la réalisation de cette activité de soins. Dans certaines situations cliniques ou circonstances d’exception (décrites au point 4), il se peut que l’infirmière ou l’infirmière auxiliaire qui a préparé préalablement la médication décide de façon éclairée et sécuritaire de demander à un préposé aux bénéficiaires ou à une infirmière ou infirmière auxiliaire de donner une médication per os à sa place, et ce, sous sa supervision directe et continue, pendant toute la durée de la prise de médication par l’usager. La présente directive respecte les activités réservées de l’infirmière et celles de l’infirmière auxiliaire selon la loi modifiant le code des professions et autres dispositions législatives (Loi 90). À aucun moment, il n’est question d’appliquer l’article 39.7, ni l’article 39.8 du code des professions (2002), puisque l’activité d’administrer des médicaments se déroule dans un CHSLD.

Mesure du taux de sucre présent dans le sang.